Pour une patouilleuse comme moi, les encres font parties du matériel de base. Aussi quand “Ithylia” m’a demandé de tester les nouvelles encres Izink Dye
en pad, j’ai sauté sur l’occasion.
Le descriptif du fournisseur dit « Encreur aquarellable séchage très rapide, pour créer des empreintes et des fonds », ce qui se rapproche beaucoup de la description des encres Distress Ink.
J’ai donc décidé de travailler de la même façon avec les encreurs en utilisant les techniques que j’utilise habituellement pour faire mes fonds.
Tout d’abord, jetons un œil sur les encreurs. J’ai travaillé avec de l’Izink couleur Cire et de l’encre Distress Carved Pumpkin qui me semblait la plus proche niveau couleur (la Spice Marmelade aurait au final peut être mieux collée car je voyais l’Izink plus foncée qu’elle ne l’est en réalité)
L’encreur Izink est plus petit et donc nettement moins cher que l’encreur Distress. Il est à peu près au même prix que les mini Distress tout en étant par contre plus gros… vous me suivez toujours ? LOL ! en résumé le pad Izink est plus petit que les gros pads de Distress mais plus gros que les mini pads de Distress.
Autre différence qui m’a également surprise : le pad de l’Izink est mou contrairement à celui de la Distress et du coup la texture de l’encre est beaucoup plus « onctueuse »
Pour tous les tests, j’ai travaillé sur du papier bristol classique sauf mention contraire.
-1 – encre + eau
J’utilise souvent cette technique pour faire la première couche de mon fond : j’applique mon pad sur ma feuille de silicone et je pulvérise de l’eau. Ensuite je passe et je repasse mon papier dessus.
Le fait que l’applicateur de l’Izink soit mou et le fait que l’encre soit plus onctueuse a pour conséquence que le pad ne glisse pas sur la feuille comme celui de la Distress.
Mais une fois que l’on a pulvérisé l’eau, il n’y a plus vraiment de différence. (à gauche Distress, à droite Izink – ce sera comme ça pour toutes les photos)
Par contre, l’Izink perd un peu de son intensité une fois diluée (à droite sur la photo ci-dessous)
2 – application à la mousse
Ne vous arrêtez pas sur l’applicateur que j’ai utilisé … la forme est différente mais les deux sont des mousses Cut’n Dry.
Les résultats sont assez similaires mais l’application est plus laborieuse avec l’Izink du fait toujours de sa texture. Les fondus sont du coup moins facile à réaliser mais on y arrive quand même avec un peu d’effort.
3 – pulvérisation d’eau
Sur les fonds que je venais de préparer, j’ai pulvérisé de l’eau.
Avec cette couleur de Distress, le résultat est moins flagrant que ce que j’ai déjà eu avec d’autres couleurs plus foncées (regardez bien, par endroit il y a des « tâches » décolorées)
par contre avec l’Izink, le résultat est spectaculaire !
J’ai testé la même technique mais cette fois-ci sur du papier aquarelle : à gauche la Distress et à droite l’Izink. Les résultats sont plus proches sur ce papier qui boit l’eau plus que le bristol
4 – mélange de couleurs
J’ai voulu tester le comportement lorsqu’on mélange les Izink entre elles mais aussi avec les Distress.
avec un peu de patience, on arrive à obtenir un joli dégradé
Voici le résultat d’un mélange de 2 Distress : le jaune est moins soutenu, on obtient un fond assez contrasté entre le jaune et l’orange.
là encore, mélanger les couleurs demande un peu plus de temps et d’effort. Le résultat final est vraiment différent, plus flashy. Le jaune est très présent et a tendance à atténuer l’orange.
Même travail cette fois-ci mais en pulvérisant de l’eau. Toujours la même remarque, les pads encreurs d’Izink glissent très mal sur la feuille de silicone.
voici le résultat :
à droite les encres Distress : l’orange a « mangé » le jaune qui vient juste créer des dégradés ;
à gauche les encres Izink, là au contraire, le jaune (Aurore) a pris le dessus et a dilué l’orange. Mais au final on obtient le même type d’effet.
5 – colorier avec les encres
J’utilise pour cela un feutre à réserve d’eau ou un pinceau humide. Avec les Distress, je viens prélever directement la couleur sur le pad encreur mais je vous le déconseille fortement avec les pads d’Izink car ils n’aiment pas du tout et reste marqué par le pinceau. Avec les Izink, appliquer l’encreur sur votre feuille de silicone et prélever la couleur dessus.
Les résultats sont similaires : 3 pétales de droite : Distress et trois de gauches Izink
6 – tamponner
peu de différence de résultat si ce n’est la couleur. Le rendu est très similaire.
Pour finir en beauté, j’ai combiné toutes ces techniques plus une ou deux autres en mélangeant toutes les encres quelques soient leur marque.
En conclusion :
Les 2 encreurs s’utilisent vraiment de manière similaire et donnent des résultats très proches excepté peut être pour les dégradés et fondus qui sont un tout petit plus difficile à obtenir avec les Izink.
Si vous avez comme moi une collection déjà très fournies de Distress, il n’est peut-être pas nécessaire de craquer pour la collection complète d’Izink. Néanmoins, certaines couleurs compléteront bien votre gamme de couleur (il y a des bleus, des roses et des violets superbes). Les couleurs d’Izink sont un peu plus flashy que celles des Distress, quoique cela soit moins vrai avec les nouvelles couleurs récemment sorties.
Par contre, si vous n’avez que peu voire pas encore de Distress, acheter des Izink est un bon compromis car comme elles sont moins chères vous pourrez pour quasiment le même prix avoir une gamme de couleurs plus étendues. Par contre, il y a quelques incontournables chez Distress comme la Vintage Photo, l’Antique Linen, la Tea Dye ou les rouges Fire Brick et Aged Mahogany.
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